Publié dans Société

Anjozorobe - 90% des habitants ont accès à l’eau potable

Publié le mercredi, 26 mars 2025

Depuis 2007, l’AMIF (Amitié Madagascar Île-de-France) transforme le quotidien des habitants d’Anjozorobe. Accès à l’eau potable, assainissement, développement économique, éducation : ses actions couvrent des domaines essentiels. En avril 2025, une délégation de l’association viendra constater les avancées et lancer un nouveau projet à Ambararatabe. « A Anjozorobe, 90% des 27 000 habitants ont aujourd’hui accès à l’eau grâce aux infrastructures mises en place. Le réseau est composé de 35 réservoirs, 20 puits manuels, 6 puits solaires et 237 bornes-fontaines. L’AMIF a aussi construit 25 blocs sanitaires scolaires, 90 lavoirs et 19 blocs douches », annonce Denis Briche, président de l’association.

L’impact est réel. Moins de maladies, plus d’hygiène, une vie quotidienne améliorée. Et ça continue. « En avril, un second château d’eau sera inauguré. Un nouveau réseau d’adduction alimentera 800 habitants du Fokontany d’Andranokotona », rajoute le responsable. L’association ne s’arrête pas à l’eau. L’éducation est un autre axe fort. En 2023, 1 400 manuels scolaires et 700 dictionnaires trilingues ont été distribués aux élèves des 35 écoles primaires. En 2024, les classes de CP2 ont reçu des coins lecture avec livres et supports pédagogiques innovants. Une formation a aussi été organisée pour les 74 enseignants de la Commune.

Un engagement renforcé

L’économie locale bénéficie également du soutien de l’association. L’apiculture a été encouragée dès 2019. En 2023, un projet pilote d’élevage de ‘‘poulets gasy’’ a vu le jour. L’objectif est diversifier les sources de revenus et renforcer l’autonomie des habitants. L’AMIF relève un nouveau défi en lançant un projet d’accès à l’eau potable à Ambararatabe, dans la Région de Bongolava. Selon le président de l’association, « La délégation inaugurera un projet majeur d’accès à l’eau potable. Trois réservoirs, 25 bornes-fontaines, 87 latrines familiales et 6 lavoirs verront le jour. Plus de 2 200 villageois et trois écoles primaires en bénéficieront ». Le but est de garantir un accès durable à l’eau grâce à des infrastructures solides et un programme de formation des habitants pour assurer leur entretien. Ces avancées sont possibles grâce à la mobilisation des membres et au soutien de partenaires comme l’Agence de l’eau Seine-Normandie, le Conseil régional d’Île-de-France, le SEDIF et le syndicat de l'Orge. Depuis 18 ans, l’AMIF prouve que des actions concrètes changent des vies. Anjozorobe en est la preuve. Ambararatabe sera la prochaine réussite.

Carinah Mamilalaina

 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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